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En Suisse, le système de prévoyance repose sur trois piliers. Ce système (article 111 de la Constitution fédérale) a pour but de maintenir le niveau de vie antérieur en cas de retraite, d’invalidité ou de décès. Le schéma ci-dessous présente succinctement le fonctionnement des trois piliers.
Le 1er pilier correspond à l’AVS (assurance vieillesse et survivants). S’y ajoutent l’AI (assurance-invalidité), les APG (allocation pour perte de gain) et l’AC (assurance-chômage). Toutes les personnes domiciliées en Suisse sont obligatoirement assurées à l’AVS/AI.
L’AVS/AI ne suffit toutefois pas toujours à couvrir les besoins vitaux. Dans ce cas, il est possible de demander des prestations complémentaires, qui sont accordées selon le revenu et la fortune de la personne au bénéfice de la rente.
Le 1er pilier crée une solidarité entre les générations. Les rentes des retraités sont financées par les actifs. Il exerce aussi une solidarité entre riches et pauvres. Les personnes à haut revenu paient davantage de cotisations que ne l’exigerait le financement de leur rente et ceux qui gagnent moins bénéficient de prestations que leurs seules cotisations ne pourraient pas financer.
Par ailleurs, les personnes en charge d’enfants ou de parents dans le besoin bénéficient d’un système de bonifications. Finalement, ce système engendre une solidarité entre conjoints : leur revenu est partagé afin que celui qui gagne le plus en fasse aussi profiter l’autre, dont la rente sera rehaussée.
Le 2e pilier se compose de la LPP (loi sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité, article 113 de la Constitution fédérale) et de la LAA (loi sur l’assurance-accidents). Le cercle des personnes assurées dans le 2e pilier est plus restreint que celui des personnes assurées dans le 1er pilier.
Seuls les employés avec un revenu de plus de CHF 21’150.- (en 2017) sont assurés au 2e pilier. Les employés sont obligatoirement assurés à la LAA depuis 1984 et, le cas échéant, à la LPP depuis 1985. Les personnes exerçant une activité lucrative indépendante peuvent s’assurer à titre facultatif.
La prévoyance professionnelle est financée paritairement, c’est-à-dire par les cotisations des employeurs et des salariés, sans apport des pouvoirs publics. Elle doit permettre aux personnes âgées, aux survivants ou aux invalides de maintenir de manière appropriée leur niveau de vie antérieur. L’objectif visé est de 60% au moins du dernier salaire soumis à la LPP (2017 : 84’600.- au maximum).
Toute l’équipe de CAP Prévoyance est à votre disposition pour répondre à vos questions sur le 2e pilier et vous renseigner sur votre couverture de prévoyance.
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Les deux premiers piliers ne permettent que partiellement d’atteindre l’objectif constitutionnel du maintien du niveau de vie. L’Etat soutient donc la prévoyance individuelle, ou 3e pilier. Prévue dans la loi, la prévoyance individuelle est en partie fiscalement privilégiée. Le législateur établit une distinction entre le pilier 3a et 3b.
Le pilier 3a, appelé aussi « prévoyance individuelle liée », est ouvert à toutes les personnes qui exercent une activité lucrative. Il bénéficie de privilèges fiscaux. C’est la forme habituelle de prévoyance des indépendants.
En 2017, les versements au pilier 3a déductibles des impôts sont au maximum :
La prévoyance libre comprend toute forme de constitution de patrimoine réalisée à des fins de prévoyance, autres que celles effectuées dans le cadre des piliers 1, 2 et 3a. Contrairement à la prévoyance liée, elle ne bénéficie de certains avantages fiscaux que dans le cadre des assurances-vie.
En revanche, elle peut être aménagée en toute liberté, sans restriction aucune. Outre les assurances-vie, elle regroupe des véhicules financiers tels que les comptes et dépôts prévoyance libre avec taux d’intérêts préférentiels ou les fonds de placements avec une perspective de placement à long terme.